Nourredine ABA

Nourredine ABA 

Nourredine Aba est né le 16 novembre 1921 à Sétif où il fait ses études secondaires au lycée Kerouani Med (Albertini de l'époque ) avec Kateb Yacine .Puis faculté de droit à Alger. Il est décédé à Paris à l’âge de soixante-quatorze ans en 1996 .Il était écrivain, dramaturge, conteur, essayiste reconnu. Journaliste, il assiste, à 28 ans au procès de Nuremberg qui lui inspira le roman Le Dernier jour d’un nazi.Campagne d'Italie et de France en 1943-1945. Vit longtemps en France, milite pour la cause palestinienne. Rentre en Algérie en 1977. A obtenu plusieurs distinctions pour ses oeuvres. Nourredine Aba avait créé en 1990 la fondation qui porte son nom. La Fondation Noureddine Aba est une institution destinée à récompenser les artistes et intellectuels algériens pour leur contribution à la promotion de la culture algérienne. Le premier à être couronné fut le journaliste-écrivain Tahar Djaout, en 1992. Ses positions en faveur de la reconnaissance de la dimension berbère, lui avaient valu d’être davantage marginalisé, comme tant d’écrivains et poètes algériens qui s’étaient élevés contre la culture du parti unique. Nourredine Aba avait été élu, en juin 1996, membre de l’Académie universelle des cultures, présidée par Elie Wiesel. C’était un compagnon de Kateb Yacine jusqu’au décès de l’auteur de Nedjma. 

Poèmes (sous son nom d'Abaoub) : L'Aube de l'amour (1941) ; Au-delà des ombres (1942) ; Les Portes crépusculaires et Huit Bracelets pour nostalgies (1943) - ces quatre plaquettes éditées à Paris (Intellectuels réunis). 
Romans : La Toussaint des énigmes (1963) ; Présence africaine (préface de J. Pelegri) ; Gazelle après minuit (Paris, l'Harmattan, 1978; rééd. éd. de Minuit, 1979) ; Le Chant perdu au pays retrouvé (Paris, le Cerf, 1978) ; Mouette, ma mouette (Paris, l'Harmattan, 1984). 
Théâtre : Montjoie Palestine! ou l'An dernier à Jérusalem (poème dramatique; Paris, P.-J. Os­wald,1970); L'Aube à Jérusalem (Alger, S.N.E.D., 1979) ; La Récréation des clowns (Paris, Galilée, 1980) ; Tel Zaatar s'est tu à la tombée de la nuit (Paris, l'Harmattan, 1981) ; Le Dernier Jour d'un nazi (Paris, Stock, 1982). 
Contes pour enfants : Deux Étoiles dans le ciel d'Alger (Paris, Nathan, 1979) ; La Gazelle égarée (Alger, S.N.E.D., 1979) ; Les Quatre Ânes et l'Écureuil (Paris, Hachette, 1982).